Salut à toutes et à tous,
Alain à 100 % sur la programmation de cette émission avec son collègue, François, voici 2 spéciales, l'une sur Badfinger est un groupe de rock gallois fondé à Swansea en 1965 sous le nom de The Iveys. The Iveys deviennent Badfinger en 1970 jusqu'en 75 puis de 1986 à 1990, entretemps les 2 piliers du groupe se penderont dans les années 80. Signés sur le label, Apple, des Beatles, ils laisseront d'excellents morceaux, et un regain d'interet dans les années 2000 a poussé Alain à nous presenter cette spéciale...
UN GRAND MERCI A NOTRE TECHNICIEN D'UN SOIR, SAÏD "REGGAE SUN SPLASH"...
Alain et Lionel
SPECIALE | ||
Il leur fut beaucoup reproché de n'être que de pâles copies des BEATLES. Certes les accointances sont légion, de leur nom dérivé de « Badfinger boogie » (titre de travail aboutissant à « With a little help from my friends »), aux séances supervisées par George Harrison sans oublier les albums produits par Geoff Emerick (ingénieur du son des Fab Four) ou leur premier tube composé pour eux par Mc Cartney et inclus dans la B.O. d'un film où apparaît Ringo Starr. Ceci étant, la prestigieuse compagnie Apple n'a pas fait de cadeaux à ses poulains, pourtant les plus vendeurs. Originaires du Pays de Galles, au milieu des '60's, THE IVEYS côtoyaient les meilleur groupes du Royaume et se risquèrent à proposer leurs démos à la maison de disques lancée par l'entourage des BEATLES. Consultés, les demi-Dieux eux-mêmes apprécièrent les bandes ; hélas, dès le début, des accrocs survinrent : malgré que leur 1er single (« Maybe tomorrow ») ait trouvé sa place dans les charts américains, l'album ne fut pas plus édité dans ce pays qu'en Grande-Bretagne ! L'intégration d'un second natif de Liverpool, le guitariste Joey Molland, correspond au changement de nom, trouvé par un autre gallois, Directeur de Apple et compagnon de route des scarabées depuis leurs débuts. Bénéficiant de l'expérience de producteurs tels Tony Visconti (« Magic Christian Music »), Geoff Emerick (« No dice »), Todd Rungren (« Straight up »), de l'inventivité de 3 compositeurs inspirés, BADFINGER reste une référence pour qui goûte à la pop-music sincère de qualité. Si aucun LP ne survole réellement les autres, chacun recèle une bonne poignée de morceaux indémodables. D'autres souffrent du poids des ans mais c'est aussi le cas d'oeuvres plus prestigieuses. Avec BIG STAR et les RASPBERRIES, on tient le trio fondateur du courant Power-Pop qui n'essaimera véritablement qu'à la fin de la décennie. Pete Ham, principal pourvoyeur de perles sonores, n'aura pas le loisir d es'en réjouir : peu de temps après avoir quitté son groupe, il se pendra en '75. La reforrmation tournera court et Tom Evans, le bassiste mettra fin à ses jours de façon similaire en '83. Alain | ||
Rebaptisés par le véritable « 5ème Beatle », N. Aspinall |
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THE IVEYS | Sali Bloo | Album non commercialisé |
BADFINGER | Ecrit par Paul Mc Cartney ; | |
L'arrivée de Joey Molland stabilise la formation | | |
BADFINGER | Crimson ship | Reprend beaucoup de titres des Iveys et ceux de la B.O. |
BADFINGER | Ce 45t montera dans le TOP 10 des 2 côtés de l'Atlantique | |
BADFINGER | I'll be the one | Obligés de boucler les sessions pour partir tourner aux U.S.A. |
BADFINGER | I'd die babe | Produit par Todd Rundgren, ce LP sera le mieux vendu |
Cela craque avec la Pomme ! La période Warner : 2 albums dissemblables | ||
BADFINGER | Andy Morris | LP sorti en urgence pour contrer « Ass » paru sur Apple |
BADFINGER | Just a chance | De fortes tensions à l'intérieur du groupe le font péricliter |
Épilogue tragique pour un compositeur hors-normes | | |
Pete HAM | Sille Veb | Hommage d'un poète tout retourné, comme le nom de sa bien-aimée |
SPECIALE | THE PRISONERS | |
Son parcours de Graham DAY peut se résumer en « passe-muraille » : plus d'un quart de siècle avant de mener ses Gaolers (Geôliers), il s'était affirmé comme leader des Prisoners. Ce groupe débuta à l'été 1980 à Chatham, petit port du sud-est de l'Angleterre. Après une tournée en Belgique comme support des mods Purple Hearts, le trio composé de Graham (guitare-chant), Allan Crockford (basse, choeurs) et Johnny Symons (batterie) est complété par James Taylor (Orgue Vox). Grâce aux Milkshakes, originaires eux aussi de Chatham, ils prennent place dans le mouvement Trash lancé par l'inénarrable Mike Spencer des Cannibals. Lorsqu'ils empruntent de l'argent pour s'offrir une journée de studio, ce n'est pas avec un single qu'ils en ressortent mais avec un des grands Lps de « British Beat ». A la grande surprise des intéressés, les 500 exemplaires de « A taste of pink ! » partent en 3 semaines. Leurs formidables prestations scéniques n'y sont sans doute pas étrangères ; les adeptes des combats guitare-orgue type Marriott contre Mc Lagan n'en reviennent pas ! Le batteur déchaîné met le feu aux poudres et le bassiste enrobe tout cela dans des boucles vicieuses ; la voix rageuse et éraillée de Graham confère à l'ensemble l'originalité qui a tant fait défaut aux revivalistes Mods. Doté d'un titre improbable, l'album suivant sera beaucoup plus travaillé, enrichi par de nouveaux instruments ; ses ventes décevantes scelleront le sort du contrat avec BIG BEAT et le suivant paraitra, comme le premier, sur leur propre label, Own-up avec le même co-producteur : Russell Wilkins, bassiste des Milkshakes, co-crédité également pour 4 morceaux. Curieusement, l'ultime album, « In from the cold », sortira sur Countdown, le sous-label Mod de Stiff Records alors que les Prisoners ne se sont jamais reconnus dans cette scène (ni dans aucune autre d'ailleurs). Fin '86, JamieTaylor fonde le James TAYLOR QUARTET, combo instrumental avec son frère à la guitare et Allan à la basse. L'improbable succès est au rendez-vous mais Allan et le batteur sont virés. Ils frappent à la porte de Graham qui n'attendait que cela. Le 1er LP des Prime Movers diffère peu des sons déjà connus ; Graham y joue de l'orgue emprunté à Fay Hallam. Celle-ci chante dans Makin' Time, formation pop-soul dont les disques (sur Countdown aussi) sont recommandés. Fay deviendra Mme Day après avoir intègré les Prime Movers pour les albums suivants. Graham y laisse rugir ses influences Hendrixiennes. On le retrouvera furtivement dans la même veine en '95 sur un album portant le nom de PLANET. Un mini CD 3 titres des Prisoners brièvement reformés en '97 viendra clore ce panorama. La suite est loin d'être inintéressante, que ce soient les 4 CDs des SOLARFLARES (1999 à 2004) ou les 2 de ses GAOLERS, récemment appréciés sur scène. Nous nous ferons un plaisir de l'aborder à une autre occasion, tout comme la prolifique carrière hors Prisoners de leur bassiste, Allan Crockford. Alain | ||
Album auto-produit enregistré en une journée | | |
PRISONERS | Pretend | Unique composition signée par tous les membres du groupe |
PRISONERS | Le hit potentiel dont le refrain ne vous lâche plus | |
Produit par Phil Chevron, futur Pogues | FOND MUSICAL : | |
PRISONERS | Love me lies | Des ambiances plus élaborées tout en gardant l'énergie |
PRISONERS | For now and forever | On peine à comprendre les moues ayant accueilli cet album |
Friands d'instrumentaux | | |
PRISONERS | Réclamée par les fans qui baptiseront leur club « Dear Melanie » | |
PRISONERS | Whenever i'm gone | Réenregistré très différemment pour un single proche du succès |
Proches de la scène «Trash» | FOND MUSICAL : | |
PRISONERS | Come closer | Différences de goûts amènent à la séparation |
PRISONERS | Pop star party | Exemple de chansons inédites qui garnissent leur discographie |
Bassiste et chanteur-guitariste | | |
PRIME MOVERS | Alone in this house | Diminués d'un organiste, ils ne font pas du JAM pour autant |
PRIME MOVERS | Strange times | Parties vocales partagées entre Graham et la nouvelle venue |
Tâtonnements de Graham | FOND MUSICAL : | |
PLANET | Sky | Curieux album au groove étiré, passé largement inaperçu |
PRISONERS | Judgement song | Ce CD 3 titres est l'unique témoignage d'une furtive reformation |
Graham Day |
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