Alain assurera les 2/3 de l'émission avec une séquence d'une demi heure sur l'excellent "Pub Rock", le rock de Bar, très festif, trés brut, bref comme on l'aime, l'émotion et l'authenticité en avant et juste après une spéciale sur Velvet Crush, groupe de Power Pop américain des 90s originaire de Rhode Island, et pour commencer je vous propose un retour en arrière avec les spéciales qui ont déjà eu lieu, un état des lieux en quelques sortes....
Lionel
Pour commencer, Juste un petit flash back "oldies" des spéciales faites à date et pendant ceci, une demi heure… Pour avoir des infos sur les groupes de cet "état des lieux", il suffit juste de cliquer sur le groupe... C'est simple et pratique... Bonne écoute ou relecture ! Lionel | |
On commence par Edd Cobb et sa bande repris avec succés par les inmates | |
THE STANDELLS | Dirty Water |
Darkfolk : to be or not to be ? | |
DEATH IN JUNE | Fall Apart |
Roky Erickson entre Psychédelsime et Rock'N'Roll ? | |
You're Gonna Miss Me | |
Direction Toulouse avec l'ex Shifters | |
ZARA | Backdown |
Dans la famille Pop Folk anglaise, je demande | The Cleaners from Venus |
CLEANERS FROM VENUS | Julie Perfumo |
MARTIN NEWELL | Some Girls Are Bigger Than Others (The Smiths) |
Coup de cœur de la semaine | |
LOU REED | NYC Man |
SPECIALE | " Le Pub Rock" | |
Fourre-tout depuis toujours considéré comme mineur du fait de son manque de succès commercial, le Rock du pub est une jungle passionnante à défricher. On la réduit généralement à l'image de barbus rebondis s'évertuant à imiter inlassablement les bluesmen de Chicago, Pourtant, bien qu'américaine, la premières influences chronologiques furent le country-rock des BYRDS et l'ancêtre de l'americana jouée par THE BAND, Le genre fut même initié par des ricains, EGGS OVER EASY, largués à Londres sans contrat discographiques. Pour subvenir au gîte et au couvert, ils proposèrent au gérant d'un pub programmant des jazz-bands de les programmer les lundis, jour de relâche. Rapidement, l'assistance s'étoffa et des musiciens du cru reprirent l'idée. Le circuit se limitait à Londres et ses faubourgs jusqu'à ce qu' Andrew Jakeman, manager de CHILLI WILLI & THE RED HOT PEPPERS, ne lance, au tout début de l'année '75 le « Naughty Rhythms Tour ». Outre son groupe, le package comprenait KOKOMO (orientation funk) et des provinciaux en costards dont le 1er LP venait de sortir : DOCTOR FEELGOOD. Ces derniers s'imposèrent si bien que CHILLI WILLI se sépara le mois suivant. Désormais managés par Jakeman (rebaptisé Jake Riviera), ils entraînèrent dans cette direction R'n'B une multitude d'autres groupes. Allié au manager de BRINSLEY SCHWARZ et appuyé par un prêt de 500 £ du chanteur des FEELGOOD, Riviera lança Stiff Records (leur slogan : « If it ain't stiff, it ain't worth a fuck » se traduit de 2 manières). Si aucun tube n'est à mettre à son actif, le pub-rock ne sera jamais trop évoqué : saine réaction contre l'appropriation de la musique « populaire » par des virtuoses auto-célébrés (et hyper-pénibles), sa proximité avec le public (quelques pintes au comptoir avant et/ou après le set) rendirent l'espoir à une nouvelle génération et servit de terreau à l'apparition d'un autre fourre-tout : punk. Les têtes d'affiche (Count Bishops, Mickey Jupp, Brinsley Schwarz, Ducks Deluxe...) seront programmées lors de « spéciales » dans « Back to the oldies »: voici donc le dessous du panier. Quoique... Alain | ||
Espaces américains | | |
COUNTRY FEVER | Only Daddy that'll walk the line | Reprise d'un succès de Waylon Jennings |
KILBURN & THE HIGH ROADS | Rough kids | 1er groupe de Ian Dury, chroniqueur du Londres populaire |
Le tournant du | | |
Chilli Willi & Red Hot Peppers | Goodbye Nashville, hello Camden Town | Phil « Snakefinger » Lithman avec le futur batteur de Costello |
Blast FURNACE | South of the river | Rock critic passé au micro comme Mick Farren (Deviants) |
« I love my label » | | |
PLUMMET AIRLINES | This is the world | Stiff Records ; Produit par Sean Tyla |
FLYIN' SPIDERZ | I wanna be with you | Hollandais lancés par Dynamite puis accueillis chez EMI |
Des stars dans le bar | | |
THE 101ers | Keys to your heart | Joe Strummer (Clash) et |
ROOGALATOR | I feel good | Reprise de James Brown par un ex comparse de Bootsy Collins |
Velvet Crush
SPECIALE | ||
En 1985 paraît « Halo », mini-album de pop beatlesienne, signé Paul Chastain, A l'université de Champaign dans l'Illinois, ce bassiste- chanteur rencontre Ric Menck, batteur des Reverbs auteurs d'un mini-LP proche des premiers REM . Lorsque Menck lance son label, Picture Book, le 1er single est l'oeuvre de THE BIG MAYBE dans lequel ils jouent tous 2 . Il marque le début d'une fructueuse collaboration que seuls de fins limiers suivront, les noms variant en effet d'un disque à l'autre : THE PÄINT SET (sur le « Tribute » à Syd Barrett), CHOO CHOO TRAIN (titre d'un morceau des BOX TOPS), BAG O'SHELLS ou SPRINGFIELDS . La qualité, elle, est permanente ; l'évidence mélodique portée par la voix haut-perchée de « Paulie », le son très pur et les influences (pop anglaise fin '60's) concourent à hisser leurs productions vers le haut du panier, Les disques sont estampillés BUS STOP, l'alter-ego US de Sarah Records. Cette période est bien documentée par la compilation « Hey wimpus: The early recordings by Ric Menck & Paul Chastain ». Nous l'illustrerons lors d'une future émission. En 1990 arrive le 1er 45t de VELVET CRUSH ; à l'invitation de Jeffrey Borchardt, ex-guitariste de Honeybunch qui complète le trio, nos comparses ont quitté leur Mid-west pour s'installer dans le minuscule Etat de Rhode Island en Nouvelle-Angleterre, Ric étant resté en contact avec l'ancien Buzz of Delight (un mini album réputé en '85), Matthew Sweet, ce sera dans le home-studio de celui-ci qu'ils enregistreront leur E,P, et le 1er album qu'il produira, Ric tenant, lui, la batterie sur les albums de Matthew, La délicatesse cède une bonne place à une guitare rageuse,Les amateurs de TEENAGE FAN CLUB (reprise de « Everything flows ») découvrent son pendant américain, ceux de BIG STAR (les mêmes ?), de dignes descendants, « In the presence of greatness » sera l'un des 50 albums de l'année 1992 pour le N,M,E, Changement de cap dès l'album suivant : « Teenage symphonies to God » (description des chansons de son « Smile » par Brian Wilson) renoue avec les racines américaines : reprise d'un titre de Gene Clark et de 2 des BYRDS pour les singles, présence de la pedal-steel de Greg Leisz, Un disque moins immédiat mais plus varié ; si une compo est de Matthew Sweet, c'est désormais Mitch Easter (cf, early R,E,M,) qui produit, Il le fera aussi, 4 ans plus tard, pour « Heavy changes », l'album suivant pour lequel le trio a mué en quatuor avec l'arrivée d'un second guitariste, Le son s'en trouve épaissi, souvent sans perdre l'évidence mélodique ; d'autres suivront mais le XXI ème siècle n'entre pas dans le cadre de « BACK TO THE OLDIES » ! | ||
Sur le label phare de l'indie-pop U,S, : Bus Stop | | |
VELVET CRUSH | Ash and earth | « She cracked » |
VELVET CRUSH | Dig a little every day | Pièce maîtresse de la power-pop ; |
De petits bonus que l'on ne saurait refuser | | |
VELVET CRUSH | The gentle breeze | Un moment calme tout aussi séduisant que les tourbillons |
VELVET CRUSH | Slip away | Contient une version apaisée de |
Avec un autre génie du bricolage mélodique : | | |
VELVET CRUSH | Hold me up | Critiques positives pour cet opus sorti sur Epic/Sony |
VELVET CRUSH | One hundred years from now | Pris dans « Sweetheart of the rodeo » |
Tommy Keene ou Adam Schmitt | | |
VELVET CRUSH | Wake up | Album d'abord refusé |
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