L'émission de ce 17 Avril 09, sera en 2 parties, avec tout d'abord, "Legendary lovers", l'album du mois, celui des Dogs, groupe "chouchou" dans BTTO, produit par Vic Maile, il est l'album français qui s'approche le plus de la perfection, bref une demi heure pour le découvrir ...
L'autre partie mettra à l'honneur Robyn Hichcock dans ses 2 Formations principales, Les Soft Boys de 1976 à 81, ce groupe de pop anglaise excentrique de Cambridge, oscillant entre psychedelisme, rock alternatif, punk et folk, puis viendra après la séparation des "garçons doux", "The Egyptians" composé aussi d'ex membres des Softs Boys (Andy Metcalfe et Morris Windsor) jusqu'au milieu des années 90, à partir desquelles il restera en solo et est toujours en activité depuis plus de 30 ans, la preuve avec son dernier album sorti en février 2009, "Goodnight Oslo"...
Une heure "hitchcockienne" animée par Alain, sur cet artiste qui n'a rien à voir de près ou de loin avec le célèbre cinéaste...
Lionel
Dogs "Everything But Love" + Interview
L'album du mois | DOGS |
Le groupe se forme en 1973 à Rouen. En 1977, Dominique (guitare, chant), Hugues (basse) et Mimi (batterie) enregistrent leur premier 45 tours "No way", "Nineteen" et "Charlie was a good boy" sur le label rouennais Mélodies Massacres. En 1978, le groupe, après quelques concerts entre Rouen, Paris et Le Havre, sort un maxi, "Go where you want to go", sur Mélodies Massacres, dont deux titre figurent sur la compilation Skydog Commando. Bonnes critiques dans la presse et de plus en plus de concerts. En 1979, les DOGS signent sur une major (Phonogram) et sortent leur premier album : "Different". Premières tournées hexagonales et quelques festivals importants (Frenchrockmania au Palais des Sports, Festival d'Orange...). En 1980, paraît leur second album, plus personnel mais plus sombre également, "Walking Shadows". Tournée en France, en Suisse et en Belgique. Fin 1981, Antoine Massy Perrier (Ex Gloires Locales et Snipers à la guitare) rejoint les DOGS qui signent avec Epic / CBS. En 1982 sort "Too much class for the neighborhood" troisième album enregistré à Londres et produit par Tony PLATT. Tournée en France, Suisse, Belgique ainsi qu'en Angleterre (1ère partie de Doctor Feelgood). 1983, retour à Londres pour l'enregistrement de "Legendary Lovers", produit par Vic MAILE (Doctor Feelgood, Inmates, Eddie and the hot rods). Antoine Massy Perrier (Tony Truant) m'avouait lors d'un interview il y a environ un mois que c'était son album préféré des Dogs... Sorti en 1983, sur Epic, aux éditions Warner, ce 4e album de 11 titres est une vraie "bombe", l'album parfait comme il y en a peu... La patte de Vic Maile va apporter un rythme soutenu, les mélodies de Dominique Laboubée vont faire mouche à chaque morceau... Rien à jetter, le magazine "Best" le citera d'ailleurs comme le 3e meilleur disque de l'année... Attention, vous allez prendre une sacrée claque, nom d'un chien ! Lionel | |
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Never come back | |
Can't find my way | |
Bird doggin' (Gene Vincent) | |
Be my lover | |
I got somebody | |
Legendary Lovers | |
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Robyn Hitchcock "Madonna of the Wasps"
SPECIALE | ||
10 ans après l'irruption du psychédélisme dans l'univers tranquille de la pop music, il était grand temps de donner un bon coup de pied dans ses avatars ; ni les élucubrations prétentieuses remplissant de pseudo concept-albums, ni les recettes éculées des dinosaures assurant leurs chiffres confortables de vente par une surenchère de moyens techniques ne méritaient de vivre davantage. Dans la foulée du défouloir punk, un huluberlu éberluait le public des clubs folk de Cambridge. Débarqué là-bas en '74 en rupture de son art-school, Robyn Hitchcock est recruté lors de la mise en place d'un groupe par un personnage du cru. Celui-ci, débordé par l'inquiétante inventivité de ce zèbre qui ne connait ni Steely Dan, ni Little Feat, s'éclipse précipitamment. Robyn assume la lourde hérédité paternelle : un auteur, illustrateur, peintre totalement hors-normes. Il alterne les doo-wop loufoques, les covers improbables (Elvis, Junior Parker, Syd Barrett...). Curieusement, le bassiste Andy Metcalfe, venu du bluegrass et Morris Windsor, batteur impressionnant, préfèrent rester avec lui. Ils se produisent sous le nom de Dennis & The Experts jusqu'au concert où ils intègrent un ami de Morris comme guitariste, Alan Davies, Sans l'accord des autres, Robyn annonce à l'assistance qu'ils sont désormais THE SOFT BOYS. En juin '77, est enregistré le E.P. « Give it to the Soft Boys », chanson pourtant absente de ce disque. Sorti sur le label local Raw Records, c'est un brûlot de psychédélisme psychotique qui interpelle Jake Riviera, l'ex boss de STIFF en charge de RADAR (Costello, N. Lowe et bientôt les Inmates). Les sessions de l'automne '78 (pour lesquelles Davies est déjà remplacé par Kimberley Rew, guitariste des Waves, autre groupe en vue de Cambridge) n'aboutiront à rien, laissant un single préalable comme seule trace de cette collaboration ; les bandes de l'album abandonné ne circuleront que sous le manteau. L'album « A can of bees » sera donc une autoproduction diffusée en trois versions différant par la couleur du recto de pochette et quelques titres. Appuyé par une maîtrise instrumentale impressionnante, Hitchcock y dévoile quelques pans de son univers mental encombré de crustacés. Lassé par les surenchères soniques des guitaristes en compétition permanente, Andy quitte les Soft Boys. Son remplaçant, Matthew Seligman, a joué, entre autres, avec Alex Chilton. Il apporte une orientation plus classiquement pop. Elle se traduit sur « Underwater Moonlight », un des grands albums des eighties naissantes. Mais Robyn regrettera autant le changement de bassiste (« Andy était plus exigeant, plus novateur »), que de guitariste (« Kimberley est phénoménal mais, ensemble, on en venait à ne plus entendre notre section rythmique, pourtant l'une des meilleures qui soient »). Début 1981, il saborde son groupe. Rew retournera chez les Waves qui, agrémentés de Katrina, toucheront le jackpot avec « Love shine a light » (Prix de l'Eurovision en '97) bien après que leur « Going down to Liverpool » ait été placé sous les feux médiatiques par les Bangles. Le succès commercial de Robyn restera plus mesuré même si sa signature sur une major au milieu des '80's lui ouvrira les ondes des college-radios U.S. Promenant jusqu'à nos jours sa voix si cliniquement envoûtante de froides sonorités en enfilades d'arpèges délicieusement rétros, il s'entourera souvent des ex Soft Boys. Les membres de R.E.M. affirmeront que leurs débuts leur devaient bien davantage qu'aux BYRDS. Peter Buck se plaira à être sideman de luxe de Robyn Hitchcock & the Egyptians sur scène. Ouverts aux fantaisies de CAPTAIN BEEFHEART, Syd BARRETT ou John LENNON ? Alors, ceci est pour vous. Alain | ||
L'aspirateur fait des yodels parmi des émules d'Iggy ! | | |
THE SOFT BOYS | Un nom aux antipodes de ceux des groupes de la new-wave | |
THE SOFT BOYS | Seule parution sur le label Radar, l'album ayant avorté | |
Superbes sessions inédites pendant 4 ans | Fond musical : THE SOFT BOYS | |
THE SOFT BOYS | Incursion dans un registre « Stonien » avec changement d'instruments | |
THE SOFT BOYS | Have a heart, Betty, | Humour, voix en cascade... : une démonstration de classe ! |
Esprits illuminés par l'aura de Syd Barrett | Fond musical : THE SOFT BOYS | |
THE SOFT BOYS | Repris par de multiples admirateurs | |
Une séparation toute relative | | |
Robyn HITCHCOCK | Vince Ely des Psychedelic Furs à la batterie | |
Seul en acoustique puis en public : toujours au top ! | | |
Robyn HITCHCOCK | Quasiment seul sur cet album qui lança réellement sa 2ème carrière | |
Robyn HITCHCOCK | Avec la section rythmique des Soft Boys dont ils reprennent 3 titres | |
Le rituel album annuel ne peut accueillir toute la sève créative | | |
Robyn HITCHCOCK | Point it at Gran | Un premier recueil d'inédits couvrant une demi décennie |
Robyn HITCHCOCK | Tell me about your drugs | Pas moins de 3 chansons |
Favoris des college-radios | | |
Robyn HITCHCOCK | Flesh number one | Signé par une major |
Robyn HITCHCOCK | The devil's coachman | Participation |
Un nouveau joyau acoustique | |
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Robyn HITCHCOCK | Satellite | Somptueuse inspiration au contact de San Francisco |
Robyn HITCHCOCK | Nouvelles interventions de Peter Buck et, sur un titre, Michaël Stipe | |
Persévérant jusqu'au nouveau siècle : | | |
Robyn HITCHCOCK | Alright yeah | Le fidèle Pat Collier toujours derrière la console |
Robyn HITCHCOCK | Elizabeth Jade | A Seattle avec les Young Fresh Fellows et... |