Salut à toutes et à tous,
voici une émmision composé comme la plupart du temps, en 3 parties d'une demi heure, la première partie sera mienne avec des séquences varièes, la seconce sur le 3e volet de la Power Pop avec la nouvelle vague de 1978 à 1982, et enfin la spéciale de la semaine sur Frankie Miller, artiste écossais des 70s, dont ses chansons seront reprises par Johnny Cash, Roy Orbison, Ray Charles, etc... Bref, un artiste à découvrir...
Keep on rockin' pour terminer ce mois de mars 2009 !
Lionel
Interlude : | | |
Bruce Joyner & the Plantations | Home Is Where The Heart Is | Ex leader des Unknowns, sorti sur le label Closer |
Séquence Française | | |
LILI DROP | Porc Qui Pique | Groupe proche de Téléphone avec Olive décédé en 2006 de la tuberculose et Korin "Enzo Enzo" . Leur plus gros tube sera "Sur ma mob" en 79 . Son copain d'enfance, Jean Louis Aubert déclarait"A 15 ans, une voyante lui avait prédit : "Ton copain aura du succès, pour toi, en revanche, ce sera plus dur." Nous étions les deux faces d'une même pièce." |
BILL PRITCHARD | La Ville (Daniel Darc) | Originaire des Midlands, Bill Pritchard réside toujours dans la région natale, à Walsall près de Birmingham où il exerce la profession de professeur de français parallèlement à ses activités musicales. |
Séquence Française | | |
MARC POLICE | Good Evening | Ex guitariste des Wampas, fan de Brian Wilson et de Phil Spector |
SHAKING DOLLS | Rock, Bed & Chocolate | Produit sur le label des Thugs, ce groupe d'Angers produira un album sur ce meme label |
Interlude Folk et bientôt en spéciale dans BTTO : | | |
MARTIN STEPHENSON & THE DAINTEES | Boat To Bolivia | Originaire de Sunderland, en Angletterre, ce groupe créé en 82, sortira une petite dizaine d'albums avant de se séparer en 1992 puis se reformer en 2000 jusqu'à nos jours |
Coup de cœur de la semaine | | |
REM | Supernatural Superserious | Sorti en 2008, c'est le retour en grace, après un silence de 4 ans et surtout quasiment 15 ans après "Monster", leur dernier excellent album, celui la est du meme tonneau, un excellent cru ! |
SPECIALE | POWER POP vol. 3 : L'Explosion (1977-1982) | |
Edité par Greg SHAW, ancien manager des FLAMIN' GROOVIES et boss du label éponyme, BOMP ! Consacre la majeure partie de son numéro de mars 1978 à un nouveau courant musical. Dans son éditorial, Greg commence par décrire la lassitude ressentie par de jeunes gens encore non signés envers l'étroitesse de l'avenir du punk-rock. Il affirme ensuite que ce sont les groupes qui parviennent à se positionner miraculeusement à la frontière (inaudible) entre rock et pop qui gardent durablement sa préférence. Ils combinent l'énergie et l'absence de concessions du premier avec les sonorités claires et reposantes de la seconde. Ces phénomènes supportent les exigences des deux camps d'auditeurs et ce n'est pas un mince exploit. Les multiples combos s'intégrant dans cette démarche diffèrent selon leur background : d'aucuns ont écumé les clubs dès la 1ère moitié de la décennies alors que d'autres émergent de la new-wave. Certains ont les RASPBERRIES comme modèle, leurs rivaux ne jurent que par WHO ou CREATION. Je n'en connais pas qui auraient renié les BEATLES. Nous ferons l'impasse sur les leaders dont « BACK TO THE OLDIES » a détaillé la carrière (Paul COLLINS BEAT, FLAMIN' GROOVIES) ou le fera dans les prochains mois (SHOES par exemple). Il nous reste de quoi ravir les sens des auditeurs réceptifs aux émois transcrits en vignettes musicales de moins de 3 minutes. A de rares exceptions près dont BIJOU fait partie, le terme s'applique exclusivement à des américains. Hormis les étonnants RECORDS et les SEARCHERS ressuscités, les britanniques s'inscriront dans la mouvance Mod revival au demeurant trop limitée en inspiration. Mais les States constituent à eux seuls un vaste champ d'investigation comme on peut en juger avec les power-poppers jugés dignes d'intérêt par l' éminemment subjectif.... | ||
Du matériel de 1ère bourre sans lendemain. | | |
THE SCRUFFS | My mind | Voix proche de celle d'Eric Carmen . Même studio que Big Star |
Des apparitions d'anciennes gloires des '60's | | |
Phil SEYMOUR | Then we go up | Ex partenaire de Dwight Twilley, auteur de cette chanson |
THE ZIPPERS | I'm in love | Los Angeles ; split peu après cet unique Lp produit par Ray Manzarek |
Le soleil californien attise les passions amoureuses | | |
20/20 | Originaires de l'Oklahoma ; produits par Earle Mankey (ex Sparks) | |
Quelques collaborations fort inattendues | | |
THE KNOW | I like girls | Gary Valentine (ex-Blondie) installé à Los Angeles; avec d'anciens Motels |
THE PALEY BROTHERS | Come on let's go | Accompagnés par les Ramones ; morceau inédit sur album |
La désarmante sincérité des rockers du Massachussets | | |
THE DAWGS | Little too white | Seul le second Lp de ces Bostoniens sera édité en Europe (New Rose) |
THE TAXI BOYS | Bad to worse | John Felice, vraiment chauffeur de taxi ,entre les 2 moutures des Real Kids |
Des classiques potentiels, irrémédiablement oubliés ? | | |
THE SORROWS | I want you so bad | Anciens membres des POPPEES (single dès 75 produit par Cyril Jordan des Flaming Groovies) |
PEZBAND | When I'm down | De Chicago comme CHEAP TRICK mais n'eurent pas le même succès. |
Une dernière perle venue d'où on ne l'attendait pas | | |
THE MOBERLYS | Blow your life away | Lolita sortira une compilation plus « carton » de ce groupe de Seatte |
Frankie Miller - Ain't Got No Money/Woman to Love
Spéciale | ||
« Le seul chanteur blanc à m'avoir mis les larmes aux yeux » (Rod Stewart) « Une grosse influence pour moi » (Bob Seger) « La voix la plus noire parmi les chanteurs blancs » (la veuve d'Otis Redding). Pourtant, dans les charts, les apparitions de Frankie Miller se résument à 3, à la fin des '70's, la plus marquante « Darlin' » atteignant la 6ème place. Autant avouer qu'ici, il est resté un anonyme que seuls les spots braqués par « Back to the Oldies » vous révéleront. Frankie est né à Glasgow en 1949. Son oreille musicale se forme à l'écoute de la collection de disques maternelle dans laquelle Ray Charles tient le leadership. Deux grandes soeurs lui font découvrir Elvis et Little Richard. Ayant reçu une guitare de ses parents, il commence à composer dès l'âge de 9 ans et, à 12, écrit « I can't change it » qui sera reprise par Ray Charles ! A la fin des '60's, il chante dans les STOICS qui tournent en Allemagne avec TEN YEARS AFTER et jouent au festival de l'Ile de Wight mais se séparent sans avoir sorti de disques pour Chrysalis qui les avait signés. Emigré à Londres, Frankie intègre le nouveau groupe de Robin Trower, en rupture de PROCOL HARUM. Là non plus, en 9 mois d'existence, pas d'album malgré l'intérêt de la presse musicale. C'est donc en solo qu'il inaugurera sa discographie, accompagné des pub-rockers de BRINSLEY SCHWARZ qu'il rejoignait souvent sur scène. Leur manager, Dave Robinson, est crédité pour une production des plus discrètes. « Once in a blue moon » essentiellement acoustique, plait suffisamment au Grand Manitou de la Nouvelle-Orléans, Allen Toussaint, pour qu'il accepte de produire son successeur. Frankie arrive en Louisiane avec une demi-douzaine de chansons, Allen en a composé autant et prend en charge les claviers ; l'apport d'une section de cuivres appuie le groove inhérent à la Cité du Croissant. Même si Frankie le renie à cause du remixage « made in Philadelphie » imposé par Chrysalis, « High life » constitue le point d'orgue précoce de la carrière de l'Ecossais, celui sur lequel son talent de chanteur de R'n'B est le plus affirmé. Robert Palmer viendra peu après s'imprégner de la « Toussaint Touch » pour son « Sneakin ' Sally in the alley ». En 1974, Frankie est en duo avec son ami Phil Lynott sur un morceau de l'album « Night life » de THIN LIZZY. Il compose et répète assidûment avec Andy Fraser; ancien bassiste de FREE, mais ils ne parviennent pas à instaurer un véritable groupe. Ce sera fait pour Frankie avec notamment d'anciens EIRE APPARENT, des irlandais dont l'unique LP avait été produit par Jimi Hendrix ! Le rocher d'Alcatraz, près de San Francisco, face auquel se trouve le studio d'enregistrement, donnera son titre « The rock » à l'album suivant. Elliott Mazer (« Harvest » de Neil Young) en sera le producteur. Frankie signe toutes les compos dont un trio co-écrites par Andy Fraser. Pas plus que les précédents cet album n'aura de succès commercial. Celui-ci arrivera 2 ans après avec « Full house », pourtant mis en boite dans un modeste studio de campagne britannique. Nouvelle tentative de conquête du marché américain en 1978 avec le producteur d'Aerosmith. La pochette est ringarde (second degré ?) et l'apport de Paul Carrack (futur SQEEZE) ne suffit pas à tirer le disque au-dessus de la moyenne. L'ancien pote de comptoir des footeux du Celtic Glasgow joue désormais de l' « Adult oriented rock » un espace informe où peu de choses se passent ; dommage ! De 1983 à 1991, il n'enregistre qu'un album, se contentant de composer pour des pointures : Johnny Cash, Rod Stewart, Roy Orbison ou Etta James. Introduit dans le milieu du cinéma par des participations à des B.O. , il fera une petite carrière d'acteur. Son long combat (5 ans) pour récupérer ses facultés après une hémorragie cérébrale fera l'objet d'un documentaire. De nombreux artistes tinrent participer au coffret (3 Cds) de reprises de Frankie Miller édité en 2002. Alain | ||
Aux studios Muscle Shoals avec sa section rythmique | | |
Frankie MILLER | It's all coming | Passé du côté Rock FM |
Le Record Plant à New York | | |
Frankie MILLER | Love waves | Appui conséquent de Paul Carrack aux compositions |
« Seule la musique m'a évité de devenir taulard » | | |
Frankie MILLER BAND | Chanson reprise par Cher, Chris Farlowe et Bob Seger ! | |
Premier musicien blanc produit par Allen Toussaint | | |
Frankie MILLER | Little angel | Par instant proche de celle d'Otis, sa voix fait merveille |
Ambiance alcoolisée et relax à Rockfield (Galles) | | |
Frankie MILLER | It's all over | Inspirés par Van |