Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

Archives

11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 20:19
Salut,
Alain va vous présenter The Hollies, groupe de rock britannique, toujours en activité, il reste l'un des plus grands groupes des années 1960. Graham Nash, membre fondateur, deviendra l'un des chanteurs du "supergroupe" américain Crosby, Stills & Nash (and Young). En termes de nombre de titres dans les charts, les Hollies se classent juste derrière les Rolling Stones, soit à la troisième position en tant que plus gros vendeur de disques britanniques des années 1960, loin derrière les Beatles mais tout près des Stones . Juste avant, un petit tour des productions anglaises "Johns", dans les années 70 puis la relève par son fils dans les 90s, et enfin, une demi heure dont le 1er Numéro du disque du mois avec aujourd'hui l'album de Louise Féron, la rockeuse normande, avec son premier album co produit par son conjoint de l'époque, Dominique Laboubée des Dogs et L'ex Velvet Underground, John Cale...
Lionel



L'Auvergne n'est pas qu'un plateau de fromages !



Jean Louis Murat

JEAN LOUIS MURAT
 "Mustango"
1999
 Labels / Virgin

Viva Calexico

Il y a tout juste 10 ans, notre "Arverne" préféré sortait un album magnifique, un de ses 3 meilleurs avec un titre très "évocateur"

Tonnerre de Brest !



Miossec " Apprendre"

MIOSSEC
 "Apprendre"
 1998
PIAS

Le voisin

Le 3e album de Christophe Miossec, un ton en dessous des 2 premiers mais de bonne facture surtout ce single

Pas si  "Cupid" que çà, ces Alsaciens !



Kat Onoma
: « comme son nom l'indique" en grec

KAT ONOMA
 "Cupid"
 1987
 Eurobond

Cupid

Le 1er album du groupe alsacien formé en 86 et séparé en 2004 : Voici un des rares titres en français…Quand on voit la qualité des textes, on se demande bien pourquoi !




L'album du mois : Le Premier numéro



Louise Féron " Souvenirs de l'avenir"

Coup de cœur avec l'album du mois

 

LOUISE FERON
 "1st"

1991 Virgin
 

L'Ivresse des Profondeurs

Les Rues du Hasard

Tomber Sous le Charme

La Morte Amoureuse




Séquence

Productions
JOHNS Frères & Fils

Famille peu banale que celle-ci ! Si on  ne compte  plus les enfants d'interprètes ayant fait carrière dans la musique,  rares sont les rejetons ayant marché dans les pas de leur producteur de père. Mais nous nous intéressons tout d'abord au frère cadet de celui-ci : introduit par son aîné, Andy n'avait pas 20 ans qu'il officiait déjà à ses côtés ou comme assistant d'Eddie Kramer. C'est plus comme ingénieur du son qu'il sera utilisé, incontournable pour LED ZEP à partir de leur second album et de '71 à '74 pour les ROLLING STONES. Côté productions, après une belle brochette au tournant de la décennie (HUMBLE PIE, FREE.), il surgira  du néant pour prendre les commandes de l'emblématique « Marquee moon » puis redisparaitra aussi vite et ne connaitra plus la gloire que grâce aux icônes du hard rock (VAN HALEN, J. SATRIANI). Son frère s'est initié dans l'ombre de Shel Talmy avant d'être l'ingénieur du son attitré des STONES à partir de « Their satanic majesties' request ». Il coproduit leur « Get yer ya-ya's out » et fraye avec leurs grands rivaux de Liverpool mais ses suggestions pour « Let it be » sont retoquées.  Il n'est pas pour autant désœuvré, travaillant avec LED ZEPPELIN, FAMILY ou SPOOKY TOOTH. Déjà derrière le fameux « Ogden's nut gone flake » ('68) des SMALL FACES, il les retrouvera séparément en produisant 2 albums de HUMBLE PIE (Steve Marriott) et autant des FACES (les 3 autres). Il restera aussi fidèle aux WHO après avoir connu son apogée avec « Who's next »; c'est d'ailleurs parce qu'il leur fait encore le son en '82 qu'il enregistrera CLASH assurant leur 1ère partie au Shea Stadium (CD récent). On sait moins qu'il a contribué à forger le son des EAGLES et du Steve MILLER BAND sur leurs albums antérieurs à la reconnaissance du grand public. Depuis la fin des '70's, ses travaux concernent autant les vieilles gloires (CLAPTON, DYLAN, David CROSBY, Linda RONDSTADT...) que les groupes aux dents longues (MIDNIGHT OIL en '81, NEW MODEL ARMY en '86) ou quelques artistes à la croisée des chemins (John HIATT, Joan ARMATRADING). Glyn est encore en pleine activité en '96 lorsque l'on découvre son fils, Ethan, crédité comme producteur de « One Mississippi »,  (à redécouvrir d'urgence) de Brendan BENSON, futur acolyte de Jack WHITE dans les surestimés RACONTEURS. Il intervient ensuite sur « Kool trash », le come-back raté des PLIMSOULS. Quand deux « Fils de... » se rencontrent, cela donne « 100 year thing » de Chris STILLS mais c'est avec les 2 premiers albums de Ryan ADAMS puis ceux de KINGS OF LEON qu'Ethan connait la notoriété à l'orée du siècle. J'aurai personnellement plus de louanges à lui adresser pour « Rainy day music » des JAYHAWKS ou « On my way » (Ben KWELLER) mais engageons plutôt notre partie de billard à trois bandes.
Alain

Andy : Entre période dinosaure et série hard-rock 

FOND MUSICAL

Joan ARMATRADING sur « Show some emotion » 1977
«Woncha come on home »

TELEVISION

 « Marquee moon »
1977

Venus

Pierre d'angle des nouveaux sons new-yorkais

ROLLING STONES

 « Exile on Main street »
1972

Rip this joint

Produit par Jimmy Miller ; les 2 frères Johns réunis au son

Glyn :  gentleman d'Epsom , producteur du « Woodstock two »  

FOND MUSICAL

SMALL FACES sur « Ogden's nut gone flake » 1968 
« Afterglow of your love »

FACES

 « A nod's as good as a wink to a blind horse »
1971

Too bad

Les ex Small moins Marriott avec Ron Wood, futur Stone

HUMBLE PIE

 « Rock on »
1971

Sour grain

Revoici Steve Marriott ! A & M leur impose Glyn Johns 

Lance les carrières des géants californiens : Eagles, Steve Miller

FOND MUSICAL

HUMBLE PIE sur « Rock on » 1971
  « Strange days »

THE WHO

 « Who's next »
1971

Love ain't for keeping

Enorme succès commercial, y compris en France

BELLY

 « King »
1995

Red 

Tanya Donelly (ex-Breeders) partira en solo après ce disque

La relève est brillamment assurée par Ethan, fils de Glyn

FOND MUSICAL

 Steve MILLER Band
 sur « Children of the future » 1968
«The beauty of time is that it's snowing »

Brendan BENSON

 «  One Mississippi »
1996

Sittin' pretty

Tonitruants débuts pour le producteur et le futur Raconteur

Ryan ADAMS

 « Gold »
2001

Firecracker

Coqueluche des critiques dès « Heartbreaker » l'an précédent


 




The Hollies - Long Cool Woman in a Black Dress



SPECIALE

 THE HOLLIES

Au début des années 60, Allan Clarke et Graham Nash forment à Salford, faubourg de Manchester, un duo acoustique dans l'esprit des Everly Brothers. La formation s'étoffe avec l'intégration d'une section rythmique basse-batterie et du guitariste Tony Hicks. Engagée pour un concert de Noël 1962, elle s'inspire de l'événement (Holy tree = arbre de NoëL° pour se baptiser. Après les premiers concerts à l'Oasis Club de Manchester, c'est à la célèbre Cavern de Liverpool qu'elle est remarquée par un producteur d'EMI qui vient de lancer les BEATLES. Les débuts discographiques sont timides avec des reprises des COASTERS mais, avant la fin de '63, ils entrent au TOP 10 et le referont systématiquement (11 fois !) jusqu'à l'été '67, à l'unique exception de leur version de « If I needed someone » sabordée par la critique de George Harrison lui-même. Réputés pour la qualité exceptionnelle de leurs harmonies vocales, nos mancuniens seront sur la période les 3ème vendeurs de disques britanniques, loin derrière George et ses potes mais tout près des STONES. Les HOLLIES sont essentiellement un groupe de 45 tours à succès ; les 4 premiers albums manquent d'originalité, composés en grande partie de reprises apportant peu de neuf. La donne évolue enfin en '66 avec la reconnaissance américaine. Les chansons portent désormais les signatures Clarke – Hicks – Nash. Lors d'une tournée, ce dernier s'enthousiasme pour la vitalité de la scène de Los Angeles, notamment BUFFALO SPRINGFIELD ; en '68, regrettant la frilosité des autres HOLLIES qui envisagent un album de reprises de Dylan, il concrétise un rêve et y émigre pour former un « super groupe » avec David Crosby des BYRDS, Steven Stills et Neil Young. Le coup est rude pour le chanteur Allan Clarke, privé des harmonies de son acolyte de toujours. Pourtant le défi sera brillamment relevé par un présumé has-been, Terry Sylvester. Natif de Liverpool, ce dernier avait débuté dans les ESCORTS (Edsel a sorti une compilation de leurs singles recommandée aux amateurs de Mersey Beat) qui partageaient régulièrement l'affiche avec les demi-Dieux locaux. En 1966, il avait rejoint les SWINGIN' BLUE JEANS déjà totalement dépassés par l'évolution des styles en vogue. Il s'impose de belle manière, les HOLLIES plaçant encore 3 chansons dans le TOP 10 ! Notre survol de ce soir s'arrête juste avant le premier (faux) départ d'Allan Clarke en 1971. Voici une sélection de refrains qui ne vous lâcheront pas de sitôt !
Alain

Parmi les premiers à prendre le sillage des Beatles



3e vendeur de disques en Angleterre
derrière les Stones et surtout les Beatles !

THE HOLLIES
Single
sept 1965

 Look through any window  

7ème 45t consécutif à entrer dans le TOP 10 (n° 4) !

Leur réputation s'internationalise



Un style de plus en plus américain !

THE HOLLIES
 « Would you believe »
Juin 1966

 I can't let go

Ecrit par Chip Taylor, l'auteur de « Wild thing ». N° 2 en février '66

THE HOLLIES
 « Beat Group »
1966 (U.S.A.)

 A taste of honey

Reprise des Fab Four sortie uniquement sur cet album américain

S'affirment comme compositeurs & fondent leur maison de prod



Ses 2 piliers : Graham Nash & Allan Clarke
 

THE HOLLIES
 « Bus stop »
1966 (U.S.A.)

 Bus stop

N°5 dû à Graham  Gouldman, comme « Look through any window »

THE HOLLIES
 « For certain because... »
1966

What's wrong with the way I live

1er album entièrement composé par le groupe dégagé de son passéisme

1967 année de l'exploration des sons et des couleurs



Un groupe toujours en activité

THE HOLLIES
 « Evolution »
1967

Have you ever loved somebody

Nos habitués des charts s'essaient au flower-power

THE HOLLIES
« Butterfly »
Novembre 1967

 Pegasus

Dernier album avec Graham Nash qui s'installe en Californie

Bluffante intégration de Terry Sylvester, ex Swingin' Blue Jeans

Fond musical :
CROSBY, STILLS, NASH & YOUNG

sur « 4 way street »
 « King Midas in reverse »

THE HOLLIES
 « Confessions of the mind »
Fin 1970

Lady please

Les succès s'espacent mais ne disparaissent pas totalement

http://www.hollies.co.uk/ 



Do you really want some Hollies ?

Partager cet article
Repost0

commentaires