Alain va vous présenter The Hollies, groupe de rock britannique, toujours en activité, il reste l'un des plus grands groupes des années 1960. Graham Nash, membre fondateur, deviendra l'un des chanteurs du "supergroupe" américain Crosby, Stills & Nash (and Young). En termes de nombre de titres dans les charts, les Hollies se classent juste derrière les Rolling Stones, soit à la troisième position en tant que plus gros vendeur de disques britanniques des années 1960, loin derrière les Beatles mais tout près des Stones . Juste avant, un petit tour des productions anglaises "Johns", dans les années 70 puis la relève par son fils dans les 90s, et enfin, une demi heure dont le 1er Numéro du disque du mois avec aujourd'hui l'album de Louise Féron, la rockeuse normande, avec son premier album co produit par son conjoint de l'époque, Dominique Laboubée des Dogs et L'ex Velvet Underground, John Cale...
Lionel
L'Auvergne n'est pas qu'un plateau de fromages ! | | |
JEAN LOUIS MURAT | Viva Calexico | Il y a tout juste 10 ans, notre "Arverne" préféré sortait un album magnifique, un de ses 3 meilleurs avec un titre très "évocateur" |
Tonnerre de Brest ! | | |
MIOSSEC | Le voisin | Le 3e album de Christophe Miossec, un ton en dessous des 2 premiers mais de bonne facture surtout ce single |
Pas si "Cupid" que çà, ces Alsaciens ! | | |
KAT ONOMA | Cupid | Le 1er album du groupe alsacien formé en 86 et séparé en 2004 : Voici un des rares titres en français…Quand on voit la qualité des textes, on se demande bien pourquoi ! |
L'album du mois : Le Premier numéro
Louise Féron " Souvenirs de l'avenir"
Coup de cœur avec l'album du mois | LOUISE FERON |
Les Rues du Hasard | |
La Morte Amoureuse |
Séquence | Productions | |
Famille peu banale que celle-ci ! Si on ne compte plus les enfants d'interprètes ayant fait carrière dans la musique, rares sont les rejetons ayant marché dans les pas de leur producteur de père. Mais nous nous intéressons tout d'abord au frère cadet de celui-ci : introduit par son aîné, Andy n'avait pas 20 ans qu'il officiait déjà à ses côtés ou comme assistant d'Eddie Kramer. C'est plus comme ingénieur du son qu'il sera utilisé, incontournable pour LED ZEP à partir de leur second album et de '71 à '74 pour les ROLLING STONES. Côté productions, après une belle brochette au tournant de la décennie (HUMBLE PIE, FREE.), il surgira du néant pour prendre les commandes de l'emblématique « Marquee moon » puis redisparaitra aussi vite et ne connaitra plus la gloire que grâce aux icônes du hard rock (VAN HALEN, J. SATRIANI). Son frère s'est initié dans l'ombre de Shel Talmy avant d'être l'ingénieur du son attitré des STONES à partir de « Their satanic majesties' request ». Il coproduit leur « Get yer ya-ya's out » et fraye avec leurs grands rivaux de Liverpool mais ses suggestions pour « Let it be » sont retoquées. Il n'est pas pour autant désœuvré, travaillant avec LED ZEPPELIN, FAMILY ou SPOOKY TOOTH. Déjà derrière le fameux « Ogden's nut gone flake » ('68) des SMALL FACES, il les retrouvera séparément en produisant 2 albums de HUMBLE PIE (Steve Marriott) et autant des FACES (les 3 autres). Il restera aussi fidèle aux WHO après avoir connu son apogée avec « Who's next »; c'est d'ailleurs parce qu'il leur fait encore le son en '82 qu'il enregistrera CLASH assurant leur 1ère partie au Shea Stadium (CD récent). On sait moins qu'il a contribué à forger le son des EAGLES et du Steve MILLER BAND sur leurs albums antérieurs à la reconnaissance du grand public. Depuis la fin des '70's, ses travaux concernent autant les vieilles gloires (CLAPTON, DYLAN, David CROSBY, Linda RONDSTADT...) que les groupes aux dents longues (MIDNIGHT OIL en '81, NEW MODEL ARMY en '86) ou quelques artistes à la croisée des chemins (John HIATT, Joan ARMATRADING). Glyn est encore en pleine activité en '96 lorsque l'on découvre son fils, Ethan, crédité comme producteur de « One Mississippi », (à redécouvrir d'urgence) de Brendan BENSON, futur acolyte de Jack WHITE dans les surestimés RACONTEURS. Il intervient ensuite sur « Kool trash », le come-back raté des PLIMSOULS. Quand deux « Fils de... » se rencontrent, cela donne « 100 year thing » de Chris STILLS mais c'est avec les 2 premiers albums de Ryan ADAMS puis ceux de KINGS OF LEON qu'Ethan connait la notoriété à l'orée du siècle. J'aurai personnellement plus de louanges à lui adresser pour « Rainy day music » des JAYHAWKS ou « On my way » (Ben KWELLER) mais engageons plutôt notre partie de billard à trois bandes. | ||
Andy : Entre période dinosaure et série hard-rock | FOND MUSICAL | |
TELEVISION | Venus | Pierre d'angle des nouveaux sons new-yorkais |
ROLLING STONES | Rip this joint | Produit par Jimmy Miller ; les 2 frères Johns réunis au son |
Glyn : gentleman d'Epsom , producteur du « Woodstock two » | FOND MUSICAL | |
FACES | Too bad | Les ex Small moins Marriott avec Ron Wood, futur Stone |
HUMBLE PIE | Sour grain | Revoici Steve Marriott ! A & M leur impose Glyn Johns |
Lance les carrières des géants californiens : Eagles, Steve Miller | FOND MUSICAL | |
THE WHO | Love ain't for keeping | Enorme succès commercial, y compris en France |
BELLY | Red | Tanya Donelly (ex-Breeders) partira en solo après ce disque |
La relève est brillamment assurée par Ethan, fils de Glyn | FOND MUSICAL | |
Brendan BENSON | Sittin' pretty | Tonitruants débuts pour le producteur et le futur Raconteur |
Ryan ADAMS | Firecracker | Coqueluche des critiques dès « Heartbreaker » l'an précédent |
The Hollies - Long Cool Woman in a Black Dress
SPECIALE | ||
Au début des années 60, Allan Clarke et Graham Nash forment à Salford, faubourg de Manchester, un duo acoustique dans l'esprit des Everly Brothers. La formation s'étoffe avec l'intégration d'une section rythmique basse-batterie et du guitariste Tony Hicks. Engagée pour un concert de Noël 1962, elle s'inspire de l'événement (Holy tree = arbre de NoëL° pour se baptiser. Après les premiers concerts à l'Oasis Club de Manchester, c'est à la célèbre Cavern de Liverpool qu'elle est remarquée par un producteur d'EMI qui vient de lancer les BEATLES. Les débuts discographiques sont timides avec des reprises des COASTERS mais, avant la fin de '63, ils entrent au TOP 10 et le referont systématiquement (11 fois !) jusqu'à l'été '67, à l'unique exception de leur version de « If I needed someone » sabordée par la critique de George Harrison lui-même. Réputés pour la qualité exceptionnelle de leurs harmonies vocales, nos mancuniens seront sur la période les 3ème vendeurs de disques britanniques, loin derrière George et ses potes mais tout près des STONES. Les HOLLIES sont essentiellement un groupe de 45 tours à succès ; les 4 premiers albums manquent d'originalité, composés en grande partie de reprises apportant peu de neuf. La donne évolue enfin en '66 avec la reconnaissance américaine. Les chansons portent désormais les signatures Clarke – Hicks – Nash. Lors d'une tournée, ce dernier s'enthousiasme pour la vitalité de la scène de Los Angeles, notamment BUFFALO SPRINGFIELD ; en '68, regrettant la frilosité des autres HOLLIES qui envisagent un album de reprises de Dylan, il concrétise un rêve et y émigre pour former un « super groupe » avec David Crosby des BYRDS, Steven Stills et Neil Young. Le coup est rude pour le chanteur Allan Clarke, privé des harmonies de son acolyte de toujours. Pourtant le défi sera brillamment relevé par un présumé has-been, Terry Sylvester. Natif de Liverpool, ce dernier avait débuté dans les ESCORTS (Edsel a sorti une compilation de leurs singles recommandée aux amateurs de Mersey Beat) qui partageaient régulièrement l'affiche avec les demi-Dieux locaux. En 1966, il avait rejoint les SWINGIN' BLUE JEANS déjà totalement dépassés par l'évolution des styles en vogue. Il s'impose de belle manière, les HOLLIES plaçant encore 3 chansons dans le TOP 10 ! Notre survol de ce soir s'arrête juste avant le premier (faux) départ d'Allan Clarke en 1971. Voici une sélection de refrains qui ne vous lâcheront pas de sitôt ! Alain | ||
Parmi les premiers à prendre le sillage des Beatles | 3e vendeur de disques en Angleterre derrière les Stones et surtout les Beatles ! | |
THE HOLLIES | 7ème 45t consécutif à entrer dans le TOP 10 (n° 4) ! | |
Leur réputation s'internationalise | | |
THE HOLLIES | Ecrit par Chip Taylor, l'auteur de « Wild thing ». N° 2 en février '66 | |
THE HOLLIES | Reprise des Fab Four sortie uniquement sur cet album américain | |
S'affirment comme compositeurs & fondent leur maison de prod | | |
THE HOLLIES | N°5 dû à Graham Gouldman, comme « Look through any window » | |
THE HOLLIES | What's wrong with the way I live | 1er album entièrement composé par le groupe dégagé de son passéisme |
1967 année de l'exploration des sons et des couleurs | | |
THE HOLLIES | Have you ever loved somebody | Nos habitués des charts s'essaient au flower-power |
THE HOLLIES | Dernier album avec Graham Nash qui s'installe en Californie | |
Bluffante intégration de Terry Sylvester, ex Swingin' Blue Jeans | Fond musical : | |
THE HOLLIES | Lady please | Les succès s'espacent mais ne disparaissent pas totalement |
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